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 [TERMINE] We're Just Two Free Souls ☆ Son Hwa Min | Park Soo Hwa

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MessageSujet: [TERMINE] We're Just Two Free Souls ☆ Son Hwa Min | Park Soo Hwa   [TERMINE] We're Just Two Free Souls ☆ Son Hwa Min | Park Soo Hwa EmptyDim 28 Jan - 1:16






We're Just Two Free Souls

Son Hwa Min & Park Soo Hwa


Être parfaite, toujours parfaite, c'est de cette façon que je me rassures. Mais ma façon d'être parfaite est différente de la leur. Contrairement à eux, qui cherche la perfection en apparence morale, je veux seulement avoir une plastique agréable. Etant convaincue que si j'attise le désir de tout ces hommes, c'est que je reste une belle femme malgré toutes les brûlures qui ont prit possession de ma peau cette nuit-là. Les tenues aguicheuses ou même le maquillage prononcé sont mes meilleurs amis lorsque je ne suis pas au travail et c'est ces mêmes choses qui me causent assez souvent des ennuis. Ennuis pour lequel je me fais sévèrement réprimandé malgré mon âge, on me traite comme une enfant, seulement car je ne veux pas être régulé par leur système de note à la noix. Mais je veux juste me prouver à moi-même que peu importe qui je suis, je peux toujours être cette fille séduisante que j'étais il y a plusieurs années en arrière.

Parfois pour me sentir désirer, je finissais même par me servir de Soo Hwa, alors que j'étais totalement consciente que c'était égoïste de ma part de faire ça mais il n'y montrait aucune objection. Dans le fond, on avait beau être amis, notre relation n'était pas si loin d'une relation de couple, sauf que la nôtre était dénué de tout sentiment d'amour. Elle était parfois basé sur le désir. Mais ça restait de l'amitié et ça ne changerait pas. C'était une relation que personne d'autre que nous, ne pourrait comprendre même avec tout les efforts du monde.

Lorsque j'avais finis par entrer dans cet endroit où je passais la plupart de mes soirées, la musique avait déjà doucement envahit la pièce tandis que certains se déhanchaient au rythme de la musique. Je me fais souvent la réflexion, mais c'est fou ce que les gens qui se préoccupe de leurs notes en temps normal semble se lâcher et tout oublier ici.

Etant assez attachée à mes habitudes, j'étais dans notre coin habituel, bien trop occupé à m'enfiler plusieurs verres. La journée avait été assez éprouvante, deux élèves avait trouvé ça intelligent de se crêper le chignon pendant mon cours. Et j'avais dû les coller et donc par la même occasion, me rajouter des heures de travail. C'est constamment la même rengaine que ce soit ici ou dans l'université dans laquelle je travaille, certains se fichent pas mal des notes, d'autres sont collés à l'écran de leur télécommande. Cette fameuse télécommande qui provoque un sentiment de dégoût chez moi. À tel point que ça me met mal à l'aise de savoir que de simples inconnus puisse en savoir plus que je ne le voudrais à mon sujet.

Le vide règne en moi et pourtant devant eux, mes sourires semblent si vrais alors qu'ils sont construits avec le mensonge. Mais les mots qui sortent de mes lèvres, eux, sans transparence, révèlent totalement le fond de ma pensée, ce qui explique ma note si basse dans cette société régie par les télécommandes. Parfois j'utilise cette fameuse télécommande pour mettre des notes frôlant le zéro et ainsi me débarrasser de la gêne, je ne mets jamais quelque chose au dessus du trois, parce que je veux qu'ils puissent perdre espoir. A tel point, qu'eux aussi rêveraient de se débarrasser de ces machines qui contrôlent notre "destin", si je puis dire.

Une dispute qui éclate, des verres qui se brisent, c'est un monde auquel je suis bien habitué à présent. Enivré par la boisson, je n'ai pas toutes mes idées en place et vouloir débuter une discussion en tant qu'inconnu serait une très mauvaise idée. Et ce trentenaire à l'haleine mêlé d'alcool et de nicotine, installé à quelques mètres de moi ne semble pas l'avoir compris. A ces questions, je me contente seulement d'hocher la tête ou de donner des réponses bien trop brèves selon lui. Mais mon envie de lui parler est proche du zéro. J'ai à peine le temps de relever les yeux pour regarder ce qui se passe au loin, qu'il finit par apparaître à mes côtés comme pour me sauver de la solitude qui commençait à me ronger dans cet endroit plutôt étroit.

« Je commençais à croire que t'allais me faire faux bond... »

Comme à chaque fois que je suis sous le pouvoir de la boisson, c'est avec une voix sensuelle que je prononces ces quelques mots, et la plupart du temps, ça n'annonce pas de très bonnes nouvelles.


☾ anesidora


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MessageSujet: Re: [TERMINE] We're Just Two Free Souls ☆ Son Hwa Min | Park Soo Hwa   [TERMINE] We're Just Two Free Souls ☆ Son Hwa Min | Park Soo Hwa EmptyDim 28 Jan - 22:19


We're Just Two Free Souls.

Son Hwa Min & Park Soo Hwa
Elle brûle, lente et dangereuse. Cette flamme qui me ronge le fond des tripes, comme à chaque fois que je croise les regards des gens du middletown. Il n'y a que là bas que je puisse encore me procurer mes peintures pour mes toiles. Le dégoût de la caissière brillait avec fureur dans son regard, lorsqu'elle s'est saisit de sa télécommande pour me noter. Ma note, c'est ce qui intéresse la plupart des gens que je croise. 2,11. Elle est atrocement basse. Mais le problème, c'est que cela fait bien longtemps que je ne m'en soucie plus.

Je vois bien, dans leur yeux, qu'ils jugent ma note comme l'on jugerait un condamné. J'aurais un cancer que ce serait pareil. Faites attention, qui sait si ce n'est pas contagieux ? C'est ce qu'ils doivent se dire à chaque fois qu'ils me croisent. Ils ferment les yeux et retiennent leur respiration, tentant de convaincre par des prières faméliques, leur Dieu qu'ils n'y sont pour rien, qu'ils ne font que subir les gens comme moi. Comme nous. Ils me feraient rire, avec leurs ridicules idées arrêtées. Si ce n'est pas triste. Je ne sais pas d'où leur vient leur haine de ce qui ne leur ressemble pas. L'étranger leur fait peur et l'étranger c'est moi. Pourtant je suis comme eux. Natif du pays, avec du sang, de la chair et des os. L'unique différence, c'est que je ne cherche pas à être ce que je ne suis pas. Je ne fais pas semblant d'être absolument parfait et sans le moindre sentiment...

Je vis les choses parce que je veux les vivre, et non pas parce que je dois les vivre. Et je leur en veux quelque part, à tous ceux qui écrasent les autres pour augmenter leur note. J'en veux au monde de ne pas ouvrir les yeux. Je les hais pour leur cécité, refusant d'être heureux parce que putain, ils sont en vie, et ils ont tout ce dont on pourrait rêver. Mais malgré ça, ils sont incapables de s'en satisfaire. Ils se blessent et se rendent malade parce que ce n'est jamais assez bien, il leur faut toujours autre chose pour s'approcher de ce qu'il croient être le bonheur, sans se rendre compte qu'il gît là, tout près, juste sous leurs pieds. Alors je veux les envoyer se faire foutre, eux et leur étude de la vie, eux et leurs ambitions démesurées, leurs sourire narquois et leur hypocrisie ; J'aimerais les voir s'enfoncer dans un brasier, et retomber en cendres dans un fracas enflammé. Je nourris une haine profonde envers ceux qui refusent de voir ; mais je ne me permettrais pas de m'abaisser à leur niveau.

Je passe les grandes portes de la boîte de nuit que je connais par coeur. Ses clients, ses cocktails, ses jeux dangereux... Cet endroit est connu pour être malfamé, et il est celui où je me sens le mieux. Pas de faux semblants. Pas de perfection. Juste des âmes égarés ou des écorchés vifs qui boivent pour oublier. Malheureusement, il y en a parfois d'autres qui se dissimule dans la foule bien qu'ils nous méprisent. Mais qu'importe. Ce soir, je veux oublier.

Je traverse la salle comme s'il s'agissait de ma maison, le bruit de mes grosses rangers claquant contre le sol dissimulé par la musique. Il ne me suffit que de quelques mètres pour la reconnaitre. Ses cheveux longs tombant avec souplesse sur ses épaules, son regard ardent, son sourire sanguin. Une douce chaleur enflamme mes veines à sa vue, et mon corps s'approche de lui-même vers celui de mon amie. Hwa Min. Elle a su m'apprivoiser tout comme j'ai su l'approcher. Elle m'a arraché de l'apathie annihilant mes émotions, elle a su me rendre les couleurs qui manquaient dans ma vie. Elle a su me comprendre sans un mot, elle a prise la main que je lui tendais. On se comprend, on s'écoute, on est capable de finir les phrases de l'autre. Peut-être me voit-elle comme un frère, toujours est-il que la seule chose qu'elle n'a jamais su voir chez moi, ce sont les sentiments qu'elle provoque à mon être. J'ai connu l'ombre de ses blessures, j'ai effleuré les brûlures qui maquillent son corps tout comme elle a caressé les cicatrices qui trônent sur le mien. Nous sommes pareils et c'est peut-être la raison pour laquelle elle a su me plaire. J'ai trop souffert du manque de compassion qui régit ce monde.

J'aperçois rapidement le trentenaire qui semble s'intéresser à elle et une bouffée de possessivité envahit ma gorge. Je gronde doucement en m'approchant, me glissant subtilement entre les deux pour l’empêcher de s'intéresser plus longtemps à mon amie. Je me tourne finalement vers elle, frissonnant légèrement en entendant le ton enjôleur qu'elle utilise. Je sais ce qu'il signifie, ce qui m'arrache un rictus au coin des lèvres :

« Tu sais ce qu'on dit ma belle : c'est en arrivant en retard qu'on se fait désirer. »

J'appuie mes mots d'un clin d'oeil tout en lui volant son verre, glissant une gorgée entre mes lèvres pour détendre mes muscles contractés par la présence indésirable de l'individu non loin de nous.
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MessageSujet: Re: [TERMINE] We're Just Two Free Souls ☆ Son Hwa Min | Park Soo Hwa   [TERMINE] We're Just Two Free Souls ☆ Son Hwa Min | Park Soo Hwa EmptyLun 29 Jan - 5:56






We're Just Two Free Souls

Son Hwa Min & Park Soo Hwa

Si on finissait par croire ce que l'on voyait, on aurait pu penser que dans ce pays, personne n'avait de faiblesses ou bien même qu'ils étaient tous heureux. Mais les gens comme moi, le voyait parfaitement qu'ils dissimulaient leur émotions derrière leur sourire de circonstance. Ce sourire que je méprisais au plus haut point. Et cette personne près de moi le portait également, la seule envie que je ressentais en ce moment, c'était de lui arracher les yeux et rien d'autre.

Cependant maintenant que mon sauveur et également ami est là, je n'ai plus aucune raison d'accorder de mon temps et de mon attention à cet homme à la discussion assez restreinte. Je finis par appuyer doucement ma tête sur la paume de ma main gauche tout en le détaillant avec ce regard presque félin qui me caractérise si bien. Son regard ténébreux, les légères mèches de cheveux qui retombe doucement devant ses yeux, son attitude nonchalante. Je le reconnais bien là, le jeune homme qui a changé mon quotidien et avec qui je passe la plupart de mon temps depuis que j'ai abandonné Busan pour la capitale.

« Tu te fais bien trop désirer à mon goût, mon petit Soo Hwa.»

Une légère moue finit par apparaître sur mon visage tandis que mon verre disparaît sous mes yeux et que Soo Hwa en termine le contenu.

« Hé ! Si tu bois mon verre, tu dois m'en acheter deux autres.»

L'inconnu à côté de nous semblait encore brailler mais je n'y prêtais pas grande attention. Qu'est-ce qu'il pouvait être bruyant, j'écoutais seulement un mot sur dix, mais mon sang se mit à bouillonner à l'entente de sa dernière phrase. Je n'ose même pas imaginer l'état de Soo Hwa, il doit sûrement être entrain de se contenir de lui enfoncer son poing sur le visage.

« Ce n'est pas avec un simple 2.11 que vous devriez passé la soirée, ce genre de gens ne sont pas fréquentables, si vous traîner avec ce genre de personnes, c'est ce qui devrait expliquer pourquoi vous avez une note aussi basse également. Ne vous laissez pas tenter par le diable. »

Est-ce que j'ai bien entendu ? Est-ce que c'est vraiment de Soo Hwa dont il est entrain de parler ? J'ai beau être un peu pompette, j'ai encore pleine conscience de ce que je fais. Et ses paroles, je vais les lui faire regretter par n'importe quel moyen. Qu'on s'en prenne à moi, ça m'importait peu mais qu'on parle de Soo Hwa de cette manière, ça réveillait chez moi toute cette haine que je leur portais. Soo Hwa était bien la seule personne dans ce monde à voir derrière mes grands airs, il se fichait bien de ma note, j'étais un simple être humain avec de vrais sentiments. Et il l'avait bien comprit. C'est parce qu'il était quelqu'un d'authentique et qui montrait simplement ce qu'il ressentait que je m'étais attaché à lui.

Mes doigts semblent serrer de plus en plus fermement le tissu de ma jupe, si ça ne tenait qu'à moi, j'aurais déjà exploser ce verre sur son visage. Mais ma raison me pousse à me calmer, la violence ne sert à rien, mais les coups bas sont permit par contre. Oui, c'est un peu ma philosophie de vivre. Cet homme au style assez soigné semble s'amuser avec ses clés tandis qu'il m'adresse un sourire pleins de sous-entendus. Bien évidemment, je connais la signification de celui-ci, il veut juste la même chose que les autres et cherche juste à assouvir ses appétits charnels. Et ma manière pour le mettre en colère reste encore de le provoquer un peu avant de monter d'un cran et de m'occuper réellement de son cas. J'analyse finement ses clés qu'il fait tourner sur son doigt et en remarque la marque de sa voiture, une marque assez peu courante ici, vu qu'elle est étrangère. Je vais retenir celle-ci, ça peut toujours servir.

Pour tout le monde, il ne représentait qu'un simple 2.11 et je n'étais qu'une 2.86, sûrement une abomination pour toutes les personnes qui croisaient notre chemin.
J'avais ri du bout des lèvres, tandis que mon sourire provocateur reprenait le dessus. J'avais de nouveau pris de cette boisson alcoolisé et celle-ci était entrain de réchauffer doucement mon corps tandis que je reposais mon verre. Ma main avait terminé par se plaquer dans la nuque de mon acolyte et une lueur d'ardeur avait prit la place de ce vide d'un peu plus tôt. Autant l'alcool commençait à prendre le dessus sur ma raison, autant mon envie de me venger contrastait avec celui-ci et fait peser la balance du côté du mal. C'est à chaque fois pareil, lorsqu'un homme veut attirer mon attention, il se met à rabaisser mon ami, cet être qui compte plus pour moi que ma propre famille. J'étais sûrement pour eux, la représentation parfaite de leurs fantasmes bien que je n'étais qu'un être pleins de défauts. Le ton de ma voix était un peu plus fort, de manière à ce que cet inconnu puisse entendre distinctement tout les mots que j'adressais à celui qui représentait ma famille. J'use donc de quelque chose que je sais faire à la perfection et qui se révèle être un sourire séducteur.

« Si le diable est aussi beau que lui, je me laisses tenter volontiers. J'en redemanderais même, si ça peut vous intéresser, cher inconnu. Dis Soo Hwa, tu veux bien d'une pauvre fille comme moi même si t'es beaucoup trop bien pour moi ? »

Mes doigts finissent par agripper doucement le haut de mon ami tandis que je mets doucement sur la pointe des pieds, malgré le fait que je puisses porter des escarpins, il reste toujours plus grand que moi d'une dizaine de centimètres.  Mon regard finit par s'encrer dans le sien, avant que je ne vienne poser mes lèvres sur les siennes sans même demander son consentement. Elles ont toujours ce goût aussi sucré et sont toutes aussi chaudes que les fois d'avant. Son parfum semble toujours aussi réconfortant tandis que mes paupières finissent par se fermer et mes lèvres apprécient le contact. Bien évidemment, si je veux attiser la colère, mon baiser ne sera pas chaste, il est bien au contraire assez intimiste, voir même érotique.

J'avais fais totalement abstraction des personnes autour de nous, je n'entendais même plus la musique pourtant réglé au maximum, rien ne semblait me perturber. Pour moi, c'était juste un baiser comme je lui donnais lorsque nous partagions les draps pour assouvir nos désirs communs.

Une fois que je sens que la colère du trentenaire est entrain de monter, je me décolle doucement des lèvres de mon jeune ami afin d'achever d'un sourire méprisant, cet inconnu. Me donner en spectacle ne me gêne nullement surtout lorsque c'est pour donner une bonne leçon. Chacune de mes phrases dissimulent du mépris et de l'ironie, j'accentue le tout de quelques mensonges et ça devrait bien faire son effet avant que je ne commence la seconde partie de mon plan.

« On vous l'a jamais dit, on est toujours attiré par ce qui est interdit. Et vous ne faites sûrement pas le poids contre "MON" Soo Hwa. On devrait continuer ce qu'on était entrain de faire chez moi, tu ne penses pas ? On a touuuuuute la nuit pour que tu puisses faire ce que tu veux de moi. Allez, on y va. »

C'est tout naturellement que je prends sa main pour l'entraîner hors de cette boîte de nuit, si même les endroits qui nous sont d'habitude réservés finissent par être prisé par des gens pareils, la vie risque de devenir invivable assez vite. Et mon regard finit par se poser sur l'homme au tempérament de feu.


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MessageSujet: Re: [TERMINE] We're Just Two Free Souls ☆ Son Hwa Min | Park Soo Hwa   [TERMINE] We're Just Two Free Souls ☆ Son Hwa Min | Park Soo Hwa EmptyMar 30 Jan - 19:32


We're Just Two Free Souls.

Son Hwa Min & Park Soo Hwa
Hwa Min est un feu. Une flamme qui brûle sans s'arrêter et qui réchauffe le coeur, un feu plus puissant que celui qui a tenté de la réduire en cendre. Parfois, elle a l'air d'être un petit ange qu'elle n'est pas, elle se croit grande et forte alors qu'elle n'est qu'une petite fille qui a grandie trop vite, cachée sous les blessures du passé. Parfois, j'ai l'impression qu'elle a peur, brisée par la vie, enchaînée par le poids de ses pensées, mais ça ne l'empêche jamais de continuer de marcher. En ça, elle me surpasse.

Comme en cet instant, quand le trentenaire s'empresse de faire remarquer ma note, et qu'en fonction de cet alignement de chiffres, je ne mérite pas ma place aux côtés de mon amie. L'incroyable stupidité de ce raisonnement pourrait presque me faire lever les yeux au ciel, si je n'étais pas épuisé de ces propos habituels et donc redondants. Après ce monologue lassant, je m'apprête à lui répondre avec un niveau de courtoisie frôlant le plancher, mais Hwa Min est plus rapide. Avec ce calme qui la caractérise malgré la colère montante sous ses doigts crispés, elle affiche ce sourire qui n'appartient qu'à elle seule, et glisse ses doigts en une caresse sensuelle sur ma nuque. Elle m'arrache de longs frissons d'envie au passage, sensible aux contacts qu'elle initie sur mon corps. Ses mots m'arrache un léger rire de gorge, je la remercie silencieusement du compliment qu'elle vient de me faire, avant de me taire. Mon éclat joyeux se meurt dans ma gorge quand elle lie nos lèvres, l'odeur singulier de son rouge à lèvres traversant ma chair d'un pic électrique.

Elle est l'essence sanguine qui enflamme mon corps et mes paupières s'alourdissent sous son baiser brûlant. mes doigts trouvent leur place sur sa chute de rein, profitant sans réfléchir du contact qu'elle m'offre généreusement. Je souris quand elle s'écarte, profitant largement de l'expression écœurée de l'homme à côté. Je me délecte de son regard emprunt de colère et de jalousie quand Hwa Min en rajoute largement sur tout ce qui pourrait se passer entre nous cette nuit et la suit à l'extérieur, pour prendre l'air frais et respirer à nouveau, libres comme deux cerfs volants en quête de nuages à frôler avant la chute. Fier de la jeune fille, je ne peux m'empêcher de lui souffler en confession :

« Si je meurs, je veux que t'incinères mon corps, que tu mélanges mes cendres dans du café et que tu m'avales dans la seconde, pour te brûler l’œsophage avant que je ne disparaisse définitivement. »

Un rictus moqueur accompagne ma déclaration teintée de mort, macabre obsession de ne surtout pas être enterré sous terre. C'est pas de la claustrophobie, c'est le besoin de liberté. Ce monde vomitif ne veut pas de moi ? Je ne veux pas de lui non plus. Je ne veux pas être prisonnier de son coeur de terre, de ses racines pernicieuses ou de son vent âpre. Je ne demande ni montagne ni étendue d'eau pour me reposer une fois devenue poussière. Je préfère disparaître entièrement, et tant qu'à faire, autant que ce soit au sein d'une personne qui sait me comprendre. C'est bien pour ça qu'elle est la seule à qui je peux me permettre de prononcer chacun des mots que j'ai envie de prononcer, sans craindre de la voir me répondre d'une moue emplie de dégoût.

Parce que quoi que l'on fasse, on sait que l'on ne se rejettera jamais l'un l'autre.

« En parlant de boire, je te dois deux verres. »

Je passe mon grand bras autour de ses épaules frêles, avançant en levant les yeux vers le ciel de nuit. Les étoiles sont invisibles dans cette ville, mais je les devines sans problème, brillantes de toutes leurs forces pour laisser un dernier souvenir d'elles mêmes. En vérité, les étoiles sont déjà mortes quand on les aperçoit. J'avise de mon regard sombre la bouteille vide qui traîne sur le sol et donne un coup de pied dedans. Elle s'envole à quelques mètres avant de s'écraser sur le phare d'une superbe voiture étrangère. Le bruit de verre éclaté m'arrache un sourire sans vie avant de relâcher ma prise sur mon amie pour m'approcher de l'hybride de fer. Un léger rire résonne dans ma gorge, comme un cri de victoire lancé aux étoiles invisibles. Je les préfères au soleil. Autant lever le majeur vers cet astre brillant. Quand il n'y a plus d'espoir, il faut se résigner à vivre.

J'avise d'un rictus la voiture au phrase désormais cassé, et attrape les doigts fins de Hwa Min entre les miens pour l'approcher. J'ignore à qui appartient cette voiture mais je sais déjà que son propriétaire ne me plaît pas. Ceci dit, un véhicule de cette classe, si proche de la boîte de nuit, ça ne m'étonnerait pas qu'elle soit à l'imbécile de tout à l'heure.  Je pose mes mains sur les hanches de mon amie et la colle doucement au capot froid de la voiture, susurrant à son oreille :

« On devrait baiser sur sa voiture, ça lui ferait les pieds. »

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MessageSujet: Re: [TERMINE] We're Just Two Free Souls ☆ Son Hwa Min | Park Soo Hwa   [TERMINE] We're Just Two Free Souls ☆ Son Hwa Min | Park Soo Hwa EmptyJeu 1 Fév - 3:37






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Lorsqu'on y pense, on pourrait se dire que le tatoueur présent à mes côtés et moi, sommes des êtres totalement opposés sur certains points bien qu'ils soient assez rares et qu'ils nous valent parfois de petits accrochages. Mais dans le fond, nous sommes pas très différents, nous avons la même aversion concernant ces personnes accrochés à leurs télécommandes, nous traînons dans les mêmes endroits, passons notre temps à faire la même chose. Si quelque chose devait vraiment nous différencier ce serait nos caractères, je représente plutôt la force mature, calme, provocante qui n'est en réalité qu'une petite fille qui se cache derrière de grands airs alors que lui est le garçon intouchable qui cache un brasier.

Pendant l'espace d'un instant, je ne peux m'empêcher de regarder Soo Hwa, je me demande parfois si j'ai sauvé une nation dans une vie antérieure pour avoir quelqu'un d'aussi bon à mes côtés. Un véritable ami qui me soutient quoi que je puisses faire. Etre avec lui me fait tellement du bien, c'est assez reposant de ne pas avoir quelqu'un qui vous dévisage sans cesse comme tout ces gens. Et puis dans des moments comme ça, je peux enfin faire le vide et relâcher la pression.

A cause de cette fichue note, il m'est arrivé plusieurs fois que je sois menacé de perdre mon travail, non pas parce que j'étais incompétente mais seulement parce que je ne faisais pas d'efforts pour remonter celle-ci et que ça pourrait entacher l'image de l'école. Après tout, c'est vrai qu'avoir quelqu'un qui fait une sorte de propagande pour pousser les élèves à aller à l'encontre de ce que veut la Sunrise Corporation, c'est mauvais, vraiment mauvais. Puis si, je me retrouve sans boulot à cause de cette note, qui sait ce que je ferais ensuite ? Je finirais peut-être dans quelque chose d'encore plus sombre, je ne sais pas exactement mais je continuerais à me battre corps et âme contre ce système.

Un sourire presque innocent s'installe sur mes lèvres et la brise du vent qui frappe mon visage me fait un bien fou, c'est comme si toute la colère que j'avais ressenti un peu plus tôt était entrain de s'évaporer. Je me sens libre, comme revivre. Est-ce qu'un jour je ne serais plus juste un simple 2.86 mais juste une personne à part entière ? En tout cas, il y a un long chemin à faire pour que ça puisse arriver. L'ambiance de la boîte de nuit est loin derrière nous et ce n'est pas plus mal.

J'avais doucement baisser le regard vers le béton froid, me contentant juste d'avancer avant que la voix de mon ami ne finisse par me sortir de mes songes. Seul un rire cristallin finit par sortir de mes lèvres, je n'étais pas vraiment surprise par son annonce. Je trouvais même ça mignon d'un certain côté.

«C'est glauque ça, idiot. Puis t'as pas le droit de mourir avant moi, la vie risque d'être chiante sans toi. Mais si ça peut te faire vraiment plaisir, je le ferai. T'imagines, je suis même prête à me brûler de nouveau pour toi. Quelle bonne amie, je suis. »

Lorsque mon fidèle ami passe son bras autour de mes épaules, un apaisement se fait ressentir, je suis comme en sécurité. Je marche joyeusement assez fière de moi-même pour avoir remballé ce trentenaire qui n'était intéressé par rien d'autre que mon corps.

«C'est vrai ça, tu me dois à boire, mais comme je suis de bonne humeur, une simple bière achetée au supermarché fera l'affaire pour ce soir. »

Soo Hwa sembla taper dans quelque chose et je finis par sursauter en entendant le bruit de verre brisé qui avait abîmé une voiture par la même occasion. J'étais d'abord inquiète à l'idée qu'il est pu abîmer le bien de quelqu'un. Mais en regardant plus de près, cette marque me dit vaguement quelque chose. Je me souviens exactement pourquoi maintenant le véhicule porte le même logo que celui présent sur le trousseau de clés de la personne très aimable d'un peu plus tôt.

Lorsque Soo Hwa prend mes doigts entre les siens, je le laisse faire et c'est naturellement que je finis assez proche de lui. Assez vite, sans même que je ne réalise ce qui se passe, je me retrouve sur le métal froid du capot de cette voiture.

Je n'ai même plus les idées très claires en cet instant mais assez pour me dire que ça reste une mauvaise idée de faire quelque chose pareil. Je pose un doigt sous son menton pour le lui relever, tout en entourant doucement ses hanches avec mes jambes. Mes bras, quant à eux entourent sa nuque tandis que mes lèvres finissent par doucement glisser jusqu'à son cou pour y laisser ma trace et quelques baisers. Je finis par déposer de nouveau un baiser sur ses lèvres, bien que très rapide et léger. Le contact de nos lèvres qui se mouvent ensemble, ce n'est pas déplaisant du tout, bien au contraire. C'est bien pour ça que j'ai souvent du mal à m'en détacher.

Je suis d'humeur à m'amuser un peu avec les réactions de cet être qui évoque le mystère chez nos semblables et qui a le don de me faire sourire même dans les pires situations. Je finis par le rapprocher un peu plus de moi, en tirant sur son jean. Mes lèvres se posent de nouveau sur les siennes, bien qu'une vague de désir m'envahit, je vois ça seulement comme un jeu avant de sourire contre ses lèvres. Finissant par laisser celles-ci en paix afin de lui tirer la langue. Mon regard le défit avant que je finisse par chuchoter au creux de son oreille à mon tour, légèrement amusée.

« Je sais pas si c'est à force de rester avec moi mais je deviens une mauvaise influence pour toi, tu deviens de plus en plus taré au niveau de tes idées. Hm, en prenant une voix aussi sexy, tu devrais pas penser à de tels trucs sinon ça va mal finir si tu vois ce que je veux dire... Je te réserve la suite pour plus tard, c'est pas drôle sinon. Ça aurait pu être tentant mais j'ai pas très envie que certains voyeurs puissent nous épier, et c'est pas trop mon truc de faire ça devant les gens. Tu devrais le savoir. Puis je crois que boire, c'est pas ce qui te réussit le mieux.»

Mes mains qui l'enlaçaient un peu plus tôt finissent par se poser sur son torse à présent afin de le reculer. La seconde partie de ce que j'avais prévu va maintenant commencer. Et juste pouvoir imaginer la tête que ce vieux pourra tirer en la voyant me rend folle de joie.

« Allez lèves-toi de là, Soo. J'ai une meilleure idée, faut juste que je retrouve mes clés pour refaire une beauté à cette jolie voiture. Imagines comment il va être heureux en voyant sa voiture pleins de magnifiques rayures faite par une déesse comme moi.»

C'est donc de cette manière que je me mets à la recherche de mes clés, déjà prête à redonner une "seconde vie" à ce véhicule tout neuf.


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MessageSujet: Re: [TERMINE] We're Just Two Free Souls ☆ Son Hwa Min | Park Soo Hwa   [TERMINE] We're Just Two Free Souls ☆ Son Hwa Min | Park Soo Hwa EmptyJeu 1 Fév - 11:03


We're Just Two Free Souls.

Son Hwa Min & Park Soo Hwa
Elle brûlerait à nouveau pour moi ?

Elle ne se rend pas compte que c'est à cause de ce genre de propos que je nourris encore de l'espoir, quand bien même je ne suis que son ami. Elle m'enivres et me damne de son regard. Elle me captive de cette noirceur que l'on devine au fond d'elle si on prend le temps de la regarder. Trop provocante pour ne pas choquer les esprits 'bien pensants'. Trop mystérieuse pour ne pas attirer les regards comme autant de perversité bifurquant vers sa silhouette gracile et si fragile.

Elle n'est qu'une brindille déjà malmenée et pervertie, mais c'est justement cet abysse qui fascine et la rend si attirante. Elle qui se perd dans un abîme sans fin de douleur et d'assurance pour tenter de panser ses blessures, et probablement se sentir enfin vivante. Je ne peux rien faire pour ses blessures du passé, mais je m'assure qu'elle ne se sente plus jamais seule, ni abandonnée. Je sais que la plupart des hommes qui se retournent sur son passage ne pense qu'à l'ébranler, la malmener, s'égarer entre ses cuisses au détour d'un instant dérobé. Ils doivent s'attarder à penser qu'elle pourrait rester là, alanguie, le corps nu et offert aux embruns des vagues de désir qu'ils imposent. Ils se complaisent à imaginer qu'une main dominatrice pourrait la retenir, brimer sa liberté, la condamner à rester à ses pieds. Mais Hwa Min vaut mieux que ça. Ils ne sont que de passage, et elle ne fait que leur accorder un moment, ou à peine un regard, distribuant ces moments avec indifférences derrière ses sourires légers. Eux qui ne saisissent pas que leur monde est fait de mirages et de chimères, ils n'ont aucun poids pour elle, parce qu'elle sait qu'elle n'existe dans l'éternité qu'à travers mon regard, et la réciproque est vraie.

Frère et soeur d'arme, complice du destin, infortunés de la vie, fantômes aux cicatrices similaires, notre relation est plus forte que ce qu'ils peuvent s'imaginer. Elle aurait réellement pu être ma soeur, si mes sentiments envers elle étaient un peu moins passionnels.

J'ai le sentiment qu'on pourrait crever tous les deux dans l'instant que ça me serait bien égal. Pour qui est-ce que ça aurait de l'importance de toute façon ? Seule la vengeance m'empêche de le faire. La vengeance, et le ciel au dessus de nos têtes. C'est une vue dont je ne me lasserais jamais, même si les étoiles sont invisibles la nuit et les nuages parfois trop épais pour voir le soleil.

Mes doigts courent sur ses cuisses nues quand elle les enlacent autour de mes hanches. Je me perds dans l'échange électrisant et sensuel, frémissant au contact de sa bouche sur ma peau. Je ricane contre sa bouche quand elle me susurre ses mots provocants, et je la dévisage avec un regard amusé :

« Je suis plus vieux que toi gamine, y'a pas moyen que ce soit toi qui m'influence. »

Je me recule doucement quand elle appuie ses mains sur mon torse afin de la laisser redescendre, et me garde bien de lui répondre que de le faire dans un lieu public c'était précisément ce qui était excitant. Mais je respecte son point de vue, conscient que mes provocations ne sont qu'un moyen de plus de me rebeller contre le système.

J'esquisse un sourire amusé quand elle m'annonce son plan de redécoration de la carrosserie face à nous. Je m'assieds à nouveau sur le capot en sortant une cigarette de ma poche, la coinçant entre mes lèvres tout en me saisissant de mon briquet. Sa flamme verte, couleur inhabituelle, m'a séduit à l'instant même où j'ai posé les yeux dessus. Une feuille de marijuana est gravée sur le briquet, ne faisant qu'ajouter un peu plus de charme à cet objet que j'affectionne. J'expire la fumée et range le briquet une fois mon bâton de nicotine allumée, et suit les gestes de Hwa Min du regard :

« Montre moi un peu tes talents de décoratrice. »

Ce n'est pas moi qui l'empêcherai de s'amuser si c'est ce qu'elle veut. Au contraire, je suis même plutôt curieux de voir ça, même si l'image que l'on dégage est celles de deux adolescents jouant aux délinquants de trottoir. Je tire une longue bouffée sur ma cigarette, grondant de satisfaction en sentant mes poumons s'emplirent de la fumée nocive. On a pas besoin d'argent ou d'une caisse pareille. Juste d'un défouloir. Un besoin de liberté, liberté dont la Sunrise Corp. nous prive.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] We're Just Two Free Souls ☆ Son Hwa Min | Park Soo Hwa   [TERMINE] We're Just Two Free Souls ☆ Son Hwa Min | Park Soo Hwa EmptyVen 2 Fév - 4:33






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Cette sensation de liberté, à quel point elle fait du bien. C'est bien pour ça que j'affectionne particulièrement la nuit, personne ne pouvait me voit, je n'ai pas à être juger et quand bien on le fait, c'est à peine si je peux apercevoir leurs visages. C'est comme si je n'étais plus enchaînée à ses conventions sociales.

Plusieurs fois, il m'est arrivé de penser que me laisser périr ou même carrément en finir de moi-même ne serait pas une mauvaise idée. Après tout, rien ne me passionne vraiment, ma famille est encore sur mon dos bien que j'ai pris mon envol et je n'ai rien qui me retient ici. La vie devient de plus oppressante chaque jour. L'idée de m'en aller pour l'étranger m'a aussi traversé l'esprit, mais si je me retrouve seule face à moi-même, est-ce que je n'aurais pas l'impression d'être plus triste et de sentir ce trou noir, prendre une plus grande étendue au fond de mon cœur.

A vrai dire, je me contente de pouffer de rire suite à ses paroles, bien qu'il soit plus âgé que moi, je lui ai toujours parler de manière informelle. Aux yeux des autres, je dois sûrement être l'une des personnes les plus impolies de ce monde mais à quoi bon garder des formalités avec quelqu'un dont je me sens particulièrement proche ? J'ai l'impression que ça ne ferait que mettre des barrières en plus. Pendant l'espace de quelques secondes, je me surprends à le fixer entrain de cendrer sa cigarette, ce qui m'arrache un léger sourire tandis que plusieurs souvenirs affluent dans mon esprit.

«Hé ! Je suis pas une gamine puis même si j'en étais une, visiblement ça te dérange pas tant que ça de te la faire d'autant que paraît-il, elle te domine au lit. Je peux également très bien t'influencer d'une manière ou d'une autre.»

Mes mots sont seulement empreints de douceur, bien évidemment que Soo Hwa n'a pas tort, je suis seulement une gamine mais faire face à la réalité concernant ce point me gêne face aux autres, mais quant c'est le jeune tatoueur qui l'aborde, ça ne me dérange pas des masses. Ça me rappelle seulement à quel point je suis immature dans le fond malgré mon âge. Je ne suis parfois pas très différente d'une lycéenne dans la fleur de l'âge. Justement, en parlant d'être une lycéenne, je me souviens d'une scène qui m'a particulièrement marqué plus jeune.

La première fois que j'ai rencontré Soo Hwa, c'était pendant ma dernière année de lycée, j'étais une adolescente "révoltée" et je me faisais souvent réprimandée par mon oncle ce qui jouait beaucoup sur mon moral. Je n'avais aucune confiance en moi et le fait de voir mon corps changer sans cesse me démoralisait, je me détestais tellement que je faisais tout pour prétendre le contraire et me rassurer d'une certaine manière. Et ma cousine semblait prendre un malin plaisir à me prendre de haut et à jouer de mes faiblesses, parce que selon elle, ça renforcerait mon caractère.

Alors pour essayer de passer le moins de temps possible dans cet endroit que je partageais avec ma famille, j'achetais des livres que j'allais lire dans un petit parc près de chez moi afin de me déconnecter de la réalité et parfois je me promenais appareil photo à la main, en quête de quelque chose à immortaliser.

Puis, il y avait une autre raison, une que je gardais secrète. Parfois quand j'allais à cet endroit, un garçon beaucoup plus âgé se trouvait là-bas, il me fascinait et je me contentais souvent de le regarder à la dérobée tandis qu'il était penché sur son carnet à dessin. Cet être paraissait tellement intouchable, même son aura renvoyait quelque chose de différent. D'habitude, je restais assez loin mais au printemps, j'avais finalement décidé de me rapprocher un peu pour mieux l'apercevoir. La floraison des cerisiers en fleur couplé à son aura mystérieuse donnait une scène atrocement belle, à tel point que je l'avais prit en photo. Et au moment même où je l'avais fait, il avait tourné sa tête dans ma direction. Soo Hwa avait finit par m'apercevoir, je m'étais sentie tellement honteuse que sur le coup, j'avais voulu être enterrée six pieds sous terre. J'avais même éviter le parc pendant une semaine, en espérant que ce moment finirait aux oubliettes, qu'il se serait juste dit que j'étais une enfant bizarre dont il ne souviendrait même pas.

Cependant, je n'étais pas au bout de mes peines. Sa mémoire, ne semblait pas avoir défaillit comme je l'avais prédit. Soo Hwa était même venu m'adresser la parole, non pas pour me sermonner mais seulement pour me demander si il pouvait voir cette photo. Seulement afin de voir à quoi il pouvait bien ressembler dessus. Et même si j'avais catégoriquement refusé au début après quelques temps, j'avais finalement accepté de lui montrer.

«Soo Hwa, merci de rester avec moi et de ne pas m'abandonner. Et de voir en moi, tout ce que les gens n'arrivent pas à déceler. »

Je suis sûre qu'en ce moment même, je dois porter un sourire béat mais ce sont les seuls bons souvenirs que je garde de mon adolescence alors je les chéris particulièrement. D'habitude, je ne suis pas aussi expressive mais je ressens le besoin de le dire, puis je peux toujours mettre ça sur le compte de l'alcool.

Une fois mes clés à la main, un crissement se fait entendre en même temps que des rayures apparaissent, un sourire satisfait finit par se sculpter au coin de mes lèvres. Je suis bien décidé à l'abîmer le plus possible. Le rendu n'est pas trop mal, mais il manque quelque chose. Je farfouille dans mon sac à la recherche de mon tube de rouge à lèvres que je trouve bien assez vite. Je termine donc mon travail en écrivant un petit message dessus tout en y rajoutant un petit cœur. "Désolée, on a pu s'empêcher de le faire sur votre voiture."

«C'est censé être toi l'artiste de nous deux donc pardonnes-moi d'avance si ça ne rend pas très joli, hein. Et la touche finale, c'est de casser l'autre phare.»

Ma force ne risque pas d'y faire quelque chose, alors autant utiliser mes escarpins à mon avantage. C'est de cette façon que je me retrouve à asséner un coup de pied dans le phare de ce tas de fer et tandis que celui-ci se brise, une alarme stridente se fait entendre.


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MessageSujet: Re: [TERMINE] We're Just Two Free Souls ☆ Son Hwa Min | Park Soo Hwa   [TERMINE] We're Just Two Free Souls ☆ Son Hwa Min | Park Soo Hwa EmptyVen 2 Fév - 18:27


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J'éclate de rire entre deux inspirations sur ma cigarette, appréciant la répartie enflammée de Hwa Min.

« La ramène pas parce que je t'ai laissé me grimper dessus une fois, princesse. »

Cependant, ses mots ne sont pas inexacts. Nous nous influençons l'un l'autre depuis notre rencontre. Elle devient de plus en plus provocante, à mon image, quand je lui emprunte la subtilité de ses gestes, de ses propos. Je ne sais pas si nous prenons le meilleur de l'autre pour l'arranger à notre sauce, mais nous nous ressemblons de plus en plus avec le temps. Nos trois années d'écart ne se ressentent presque plus. Et de toute façon, elles n'ont aucune importance : tout ce que nous savons, c'est que nous sommes à notre place quand nous sommes ensemble.

C'était pas le cas avant. Avant, je n'étais à ma place nulle part. J'ai grandi dans une famille considérée comme 'l'élite', dépassant les 4.00/5.00. Ceux qui se sentent assez grands pour marcher sur les autres. Ceux qui se surestiment, ceux qui crachent sur les moins grands. Ces personnes stéréotypées, au sourire figé et aux notes qui faisaient baver d'envie tout ceux qui nous croisaient, télécommandes en main. Dans mes yeux d'enfant, je voyais les angoisses déguisés de ma mère. Je ne comprenais pas ses craintes masquées jusqu'au premier coup de mon père. Il bernait le monde, apparaissant beau et aimant, mais ce n'était qu'éphémère. Il était si peu spontané qu'il en devenait effrayant et laid, parfois plus encore que lorsqu'il me montrait son vrai visage dans ma chambre close. Cette laideur impitoyable avait déteint sur son visage angélique et dès que j'ai pu, je me suis enfui. J'ai quitté cette demeure de marbre blanc avant qu'elle ne finisse par poser sa pourriture sur mon coeur, avant que ses faux semblants ne grimpe jusqu'à ma tête pour m'envahir l'esprit.

Je ne suis parti avec rien d'autre que quelques vêtements, mon carnet, mon porte monnaie et des crayons. Je me disais que la capitale était trop grande pour que mon père m'y retrouve, et au fond, l'idée qu'il essaie de me retrouver me semble assez improbable. J'étais un encombrant de moins sur sa route dorée. Je suis donc parti de rien, et les premières nuits, je les passais dans une cage d'escalier, dans les quartiers jugés dangereux. Étonnamment, j'avais moins peur là bas : il n'y avait plus ces sourires de cire plaqués sur les lèvres des gens. J'ai rencontré la vie réelle.

Assis par terre, le regard lointain, je passais mes journées à dessiner sur mes feuilles froissées. Et quand le soleil se couchait, je cherchais désespéramment un endroit pour dormir, ne serait-ce que quelques heures, sans chercher la pitié des gens. C'est moi qui avait choisi d'en arriver là, après tout. Je savais que ce n'était que le commencement pour moi. Je ne me rappelle plus combien de journées se sont écoulées mais il y a eu des personnes qui se sont prises d'affection pour moi. Ils ont vu mes dessins, et se sont décidés à m'aider. L'un d'eux travaillait dans un abattoir ; il m'a proposé quelques travaux au noir, le temps d'économiser. Je suis devenu laveur de sang dans son abattoir pendant plusieurs mois, et me suis accoutumé à la cruauté de cet endroit comme aux coups de mon paternel.

J'ai pu louer un studio miteux dans une rue malfamée, et c'était mieux que tout ce que j'avais eu jusqu'ici. C'était vrai, c'était authentique et je le méritais. Je n'avais pas de meubles, juste un matelas sur le sol, une salle de bain trop étroite pour deux et des grandes feuilles de dessins jonchaient sur le sol, parfois accrochées au mur. Elle étaient illuminée par la lumière brute de la vieille ampoule, l'unique de la pièce. Ah, il y avait un grand frigo par contre, cadeau du patron. J'aurais pu en pleurer d'émotion. Il tuait des bêtes pour nourrir l'espèce humaine, mais son sourire était plus chaleureux que le soleil.

Au bout d'un certain temps, j'ai pu déménager dans un studio toujours aussi petit mais bien plus propre et mieux agencé. Je suis resté dans le downtown parce que j'affectionne vraiment ce coin de la ville. Ici, les gens sont vrais, avec leur brutalité, leurs forts caractères, leurs rires qui explosent le silence et leurs larmes authentiques. Je croquais leurs visages sur mes carnets le soir, lors de mes nombreuses insomnies et j'apprenais à les apprécier. Moins pressées, moins faux, moins aveugles sur la beauté du monde. J'ai pu ouvrir mon salon de tatouage assez facilement, connaissant de plus en plus de gens dans les bas quartiers. J'ai rencontré des personnes qui sont toujours là aujourd'hui, d'autres qui sont parties.

Maintenant, sur mes murs, il y a leurs portraits. Ceux que j'ai croisé dans un parc à 23h, de l'alcool dans les mains, ceux des couples se promenant main dans la main devant la rivière. Il y a dans mon petit salon des tableaux qui veulent tout et rien dire, où se fondent les couleurs et coulent les sentiments. Il y a le corps de Hwa Min dessiné dans l'encre de ma plus grande toile, faite peu après notre rencontre. Je suis en général celui qui observe les autres pour enfermer leur image sur mes dessins, ou graver leur corps de mon dermographe. Mais elle m'a surprise ce jour là, cette jolie jeune fille un peu perdue, un peu gauche avec son appareil photo, et son regard de braise surmonté par de longs cils sombres. C'était bien la première fois que je devenais acteur plutôt que scénariste ; j'étais de l'autre côté de l'objectif et j'ai voulu voir ce qu'elle avait aperçu de moi sur cette image.

Le résultat m'a époustouflé.

Et nous voilà, aujourd'hui, en train de bousiller la voiture d'un inconnu.

« C'est plutôt à moi de dire ça non ? »

C'est plutôt elle, qui ne m'a jamais abandonné. Elle m'a subi pourtant, toutes ces années. Elle a subit les crises d'angoisses qui me paralysaient, mes longues heures de mutisme entre deux peintures, mes gestes parfois un peu violents lors de nos rapports, mes mots sans délicatesse. Et pourtant, elle continue de se tenir là, avec moi. Acceptant tout ce qui fait de moi ce que je suis ; un type malade, torturé, un peu con sur les bords, un peu arrogant, un peu vulgaire, un vrai putain de cancer sur pattes, qui se sent juste un peu plus beau sous son regard.

J'esquisse un rictus amusé, toujours assis sur le capot. Mes yeux virevoltent sur l'inscription qu'elle a faite au rouge à lèvres, amusé par son sens. Elle a un talent inné pour la provocation, talent que j'apprécie grandement. J'écrase mon mégot de cigarette sur le capot de la voiture, écrivant à mon tour avec les cendres de ma cigarette des termes peu soutenus. Je descends finalement de mon perchoir pour admirer mon amie éclater le second phare de ma voiture, achevant son œuvre avec maîtrise.

L'alarme stridente m'arrache une grimace d'inconvenance, et je ricane en soufflant à son encontre :

« C'est le moment de se casser princesse. On va chez moi ? »

Je lui tends la main en même temps, attendant de voir si elle souhaite de la saisir.

Quelle que soit son choix de toute façon, je ne cesserai jamais de lui tendre la main.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] We're Just Two Free Souls ☆ Son Hwa Min | Park Soo Hwa   [TERMINE] We're Just Two Free Souls ☆ Son Hwa Min | Park Soo Hwa EmptyVen 2 Fév - 21:25






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Suite à sa réflexion, je ne peux m'empêcher de rire après tout, il n'était pas faux que c'était occasionnel dans le cas contraire, c'était toujours moi qui était à sa merci. C'est lui qui avait fait de moi une véritable femme, passant de la jeune fille frêle à la femme fatale, j'avais gagné en confiance grâce à lui. De toute façon, je ne vis qu'à travers son regard, le seul fait de me refléter dans ses yeux me rassure.

Il était bien le seul à m'avoir tendu la main, le tatoueur avait essayé d'apprendre à me connaître au lieu de m'éviter comme les autres. Il m'avait même complimenté sur cette photo, pour le coup je n'avais même pas su quoi lui dire tellement j'avais été pris de court. Cette même photo, était accrochée dans ma chambre afin de ne jamais oublier cette rencontre. Sans lui, je serais sûrement à la rue à l'heure qu'il est ou entrain de vendre mon corps pour pouvoir me payer mon loyer.

Tout est resté graver dans ma mémoire, la tentative de mon oncle pour me convaincre de ne pas traîner avec Soo Hwa car il n'était pas fréquentable selon lui, le fait que ma tante soutienne son avis tout en faisant des remarques plutôt déplacées. Elle m'avait demandé à de nombreuses reprises si il m'avait déflorer, si il m'avait forcé à le faire, si je m'étais déjà retrouvé dans un lit à ses côtés.

Mais ça ne venait pas d'un bon sentiment, au contraire, elle essayait de me mettre au plus mal. Je me souviens avoir pleuré de longues heures à cause de ça. C'est à ce moment même que le vide avait prit possession complète de mon cœur, on m'interdisait de voir la seule personne qui avait osé m'adresser la parole. Et un soir après l'obtention de mon diplôme de fin de lycée, j'avais finis par exploser, m'en prenant à tout ce qui se trouvait autour de moi, en même temps que les larmes ne cessait d'affluer. Dans un premier temps, j'étais allée passer quelques jours chez mon fidèle ami pour ne pas avoir à rester un jour de plus sous les regards pesants de ma famille.

Puis avec ma bourse d'études, j'avais finis par louer un appartement étudiant et j'avais coupé les ponts avec ma famille. Pour eux, j'étais totalement morte, c'est comme si j'avais péri avec mes parents dans les flammes et que j'avais disparu de leurs esprits. J'étais allée voir Soo Hwa dans la même soirée, je m'étais jetée dans ses bras et j'avais tout fait pour le faire succomber. C'est exactement à ce moment précis que notre relation avait changé et était devenue ambiguë parce que je voulais trouver du réconfort chez lui.

Je me suis totalement adonnée à lui quand il a réussit à effacer mes inquiétudes et mes pleurs, cela devait être tellement dur et épuisant d'avoir à supporter tout ça. Voir une gamine qui s'accroche à lui et la rassurer sans cesse, bien évidemment que ça devait être éprouvant alors rester à ses côtés, ce n'était rien à côté. Mais rien n'aurait pu m'éloigner de lui, parce que c'était le seul à me sourire quoiqu'il arrive même si parfois ces mots étaient crûs, je n'arrivais même pas à lui en vouloir.

« Je n'ai rien fait pour toi, moi. Donc tu n'as pas à me remercier. »

Un sourire se sculpte sur mes lèvres tandis que je saisis sa main afin de le suivre pour rejoindre son appartement, après tout vu qu'il vivait dans le downtown, son logement était beaucoup plus près que le mien qui se trouve dans le middletown. Puis rester dans le coin, ça nous évite de voir ces gens méprisants et être debout toute la journée en portant ses escarpins m'a beaucoup plus fatiguée que je ne l'aurais pensé.

« Oui, allons-y mon joli.»

Soo Hwa a beau avoir l'air froid, il doit avoir les mains les plus chaudes au monde, j'aimerais ne jamais avoir à la lâcher, après tout sa chaleur est tellement réconfortante qu'elle apaise même mon âme en plus de mon corps. Finissant par m'agripper doucement à son bras tout en tenant sa main de l'autre tandis que l'on s'éloigne de cette voiture qui finit par devenir invisible à mesure qu'on marche à présent. Bien que j'ai accéléré le pas en voyant le trentenaire se mettre à crier et commençait à chercher du regard les coupables. Encore une fois, je remercie le ciel et mes parents pour l'avoir mit sur mon chemin.


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MessageSujet: Re: [TERMINE] We're Just Two Free Souls ☆ Son Hwa Min | Park Soo Hwa   [TERMINE] We're Just Two Free Souls ☆ Son Hwa Min | Park Soo Hwa EmptySam 3 Fév - 16:14


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Nos doigts s'entrelacent, alors que nous quittons les lieux d'un pas coupable. Les cris du trentenaire découvrant l'état de sa voiture nous atteignent à peine, accompagnant simplement le vent qui nous pousse dans le dos.

Je ne peux m'empêcher de lâcher un léger rire, satisfait du déroulement de notre soirée. En fait, ça fait du bien de se défouler un peu.

« La journée se termine mieux que je ne l'avais imaginé. »

La soirée s'achève sur une note de vandalisme de bas étages, comme deux enfants satisfaits de leurs méfaits. C'est peut-être ce que l'on est, deux gamins rebelles qui refusent de grandir parce qu'ils n'ont pas eu la chance d'être acceptés dans ce qui était censé être leur vraie famille. Nous nous accoutumons à la solitude, mais ce n'est pas toujours par choix. Bras dessus, bras dessous, ma complice suit mes pas et nous nous éloignons dans la nuit, devenant des ombres silencieuses sur lesquelles personnes ne s'arrêtent.

Parfois, ce n'est pas plus mal d'être invisibles. Mais parfois... Parfois, ça doit faire du bien d'être vus.

Mes doigts libres glissent au fond de ma poche pour appuyer sur un bouton au hasard, conscient que nous sommes obligés de nous noter comme nous payons nos impôts. Et comme je ne mets jamais de notes maximales, par esprit de contradiction, je me contente simplement d'éviter une note négative à mon amie. Car contrairement à moi, son boulot en dépend.

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MessageSujet: [TERMINE] We're Just Two Free Souls ☆ Son Hwa Min | Park Soo Hwa   [TERMINE] We're Just Two Free Souls ☆ Son Hwa Min | Park Soo Hwa EmptySam 3 Fév - 17:59






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Je ne saurais décrire le sentiment que je ressens en cet instant. Ce stress que j'avais ressentit un peu plus tôt dans la journée, l'ennui ou même la colère quand cet homme a osé faire des remarques déplacées au sujet de nos notes. Tout a complètement disparu. Et je sais exactement comment, la venue de mon fidèle ami dans la boîte et le fait d'avoir terminé la soirée de cette façon m'a mit du baume au cœur.

« On devrait remercier l'autre idiot pour ça, mon cœur est beaucoup plus léger à présent. »

Il est évident que je ne montre que ce côté enfantin de moi à Soo Hwa, la petite fille qui fait des tas de bêtises n'est présente qu'en sa compagnie sans quoi elle ne peut exister.

C'est un contraste assez amusant quand on y pense. Un sourire aux lèvres, je regarde discrètement dans mon sac, cette télécommande qui contrôle malheureusement nos vies et notre place dans la société. Bien que je sois opposée à ce système, je me retrouve bien obligée de voter. Je finis donc par appuyer sur l'un des boutons de celle-ci avant de refermer le sac dans laquelle elle se trouve, comme pour oublier l'existence de celle-ci après avoir noté mon acolyte.

Les seules notes au dessus de trois que j'accorde sont destinés à Soo Hwa, la personne que j'admire et le grand frère que je n'ai jamais eu. C'est ma façon à moi de le placer au dessus des autres. Afin de lui prouver qu'il reste pour moi, la meilleure personne de ce monde.




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